Avec le Syndicat des Gilets Jaunes, la Préfecture de police de Paris ne sait plus quoi faire.
Du coup, elle innove.
Et prend des libertés pour le moins discutables… pour nous retirer les nôtres, de libertés.
Comme vous le savez, depuis le 10 septembre 2025, nous déclarons chaque jour des manifestations devant l’Élysée. Lire notre article sur le sujet.
A ce jour, cela représente plus de 60 déclarations et autant d’arrêtés d’interdiction.
Nous considérons en effet qu’il est normal et nécessaire de manifester devant l’Élysée car :
- C’est un bâtiment qui appartient à l’État (donc à nous tous),
- Il est urgent de reconnecter les gens du palais avec la réalité du peuple,
- C’est bien là qu’il faut aller pour être entendus.
Et comme nous ne lâchons rien, la préfecture de Police de Paris (qui ne lâche rien non plus) a décidé de changer de stratégie.
Au lieu d’interdire quotidiennement, elle prend désormais des arrêtés mensuels !
Qu’est-ce que cela veut dire ? Cela veut dire qu’elle nous interdit carrément toute manifestation devant les institutions de la République (c’est large) pour le mois entier !
C’est du jamais vu.
Face à ces atteintes graves et tout à fait nouvelles au droit de manifester et à la liberté d’expression, il s’agit de réagir pour ne pas que ça devienne une habitude.
Nous avons saisi le Tribunal administratif contre la Préfecture de police de Paris.
Le dossier sera plaidé le lundi 24 novembre à 10H30 au 7 Rue de Jouy, 75004 Paris (Métro Saint Paul ou Pont Marie).
L’audience est publique, donc nous vous invitons à venir y assister !
Vous pouvez télécharger la convocation ici.
L’objectif est de faire tomber ces arrêtés liberticides et de rétablir nos droits.
Venez assister aux débats : la préfecture de police devra défendre des arguments aussi incompréhensibles que révélateurs. Ça promet d’être instructif !
Pour une vie digne, libre et éclairée, on lâche RIEN.
