Les intermittents de l’emploi représentent des métiers du savoir-faire français qu’on nous envie dans le monde entier, mais qui sont en train de mourir à petit feu car totalement oubliés du gouvernement.

Depuis des années, ils appellent à l’aide. En vain.

Un rappel de l’Histoire s’impose :

En 2014, le gouvernement Hollande a imposé aux intermittents de l’emploi le régime général, en supprimant l’annexe 4 qui protégeait les emplois de l’intermittence. Depuis, même si la mission nécessite parfois une mobilisation 7 jours sur 7, les caisses de retraite et le Pôle Emploi ne prennent en compte que 5 jours sur 7 de l’activité, réduisant injustement leur nombre de jours d’indemnisation. Pendant le Covid, ceux qui avaient encore des indemnités chômage, les ont vite épuisées.

Car les annulations d’événements leur ont interdit la recharge du quota d’heures qui leur aurait permis une reconduction de leurs droits. Empêchés de travailler, ils n’ont bénéficié ni du chômage partiel, ni des aides gouvernementales. Et pourtant, ils ont des compétences exceptionnelles.

Merci à Hollande et tous ceux qui ont laissé faire cette injustice.


Ces métiers, quels sont-ils ? Extras de la restauration, guides, interprètes, accompagnateurs de groupes de tourisme, conférenciers, personnels de ménage, régisseurs, pigistes… Ils servent de jour comme de nuit, sans limite de temps, avec toujours le même professionnalisme, les ministres, les présidents de la République et leurs invités prestigieux.

Ils sont les personnels invisibles et indispensables dans tous les grands événements, qu’ils soient sportifs, commerciaux, privés ou institutionnels.

Aujourd’hui, ils redoutent la disparition de leurs métiers et demandent à retrouver leur statut d’intermittents, car ils en ont les contraintes et le fonctionnement :

  • Ils ont des employeurs multiples,
  • Ils travaillent au forfait ou à la vacation et peuvent faire 35 heures en deux jours,
  • Ils travaillent 7 jours sur 7 si la mission l’exige, de jour comme de nuit, en France
    comme à l’étranger,
  • Leur contrat spécifique « CDD d‘usage » permet à leurs employeurs de faire face à toute augmentation intempestive d’activité,
  • Ce type de CDD n‘a pas vocation à devenir un CDI, car leurs domaines d’activités sont variés, mais pas constants,
  • Ils ne peuvent évidemment pas télé-travailler.

Pourquoi des droits, légitimement accordés aux intermittents du spectacle, ne peuvent ils pas s’appliquer à tous les intermittents de l’emploi ?

Ces métiers représentent 2 millions de travailleurs et 10% du PIB.

Fleurons de l’événementiel, du tourisme, de la restauration et d’un art de vivre, ils
faisaient pourtant la réputation de la France !

LEURS REVENDICATIONS :

  • Retrouver un régime et une protection sociale spécifiques permettant le calcul de droits qui assurent la continuité de leurs activités d’intermittents de l’emploi.
  • Bénéficier de deux années blanches auxquelles leur ADN d’intermittents leur donne droit.

En colère et désespérés de voir leurs métiers disparaître, oubliés et méprisés par un État aveugle, ils décident d’agir pour défendre leurs droits, leur savoir-faire unique à la française.

Nous n’allons pas les laisser mourir.

Nous demandons que ces revendications aboutissent à des prises de décisions concrètes et pérennes.

Nous avons interpellé les candidats autoproclamés à l’élection présidentielle sur ce sujet et vous communiquerons leur réponse, ou leur absence de réponse. (lettre)

Dans tous les cas, nous allons mener des actions inédites dans tous les secteurs où sont présents les intermittents de l’emploi, c’est à dire partout !


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Le Syndicat GJ

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